Qu’est-ce que l’IA ? Tout ce qu’il faut savoir sur l’intelligence artificielle

L'intelligence artificielle (IA) n’est plus l’apanage des scénarios de science-fiction, mais bel et bien une réalité partie pour durer. Tandis que l’on essaie encore d’en saisir toutes les ramifications, cette technologie poursuit son essor dans ses multiples itérations et continue d’évoluer à une vitesse fulgurante. Dans le domaine de l’automatisation industrielle ou celui de la recherche scientifique, ou encore dans le secteur des industries créatives, les profondes répercussions de l’IA restent encore à déterminer. Pour autant, l’IA et ses effets sont déjà largement perceptibles dans nos vies de tous les jours.

Le lexique associé à l’IA peut sembler abscons, et nombreux sont ceux qui peinent à comprendre de quoi il en retourne exactement. Le présent article a pour ambition de vous aider à mieux comprendre ce qu’est l’IA, son fonctionnement, ses applications pratiques, et en quoi les normes sont essentielles pour en garantir un développement sûr.

Table des matières

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Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ?

L’intelligence artificielle est « un domaine technique et scientifique consacré aux systèmes techniques qui génèrent des sorties telles que du contenu, des prévisions, des recommandations ou des décisions pour un ensemble donné d'objectifs définis par l'homme » [ISO/IEC 22989:2022]. Si cette définition donne une idée précise de l’intelligence artificielle d’un point de vue technique, qu’en est-il pour le néophyte ?

En réalité, l’IA n’est qu’un outil pratique, et non une panacée. Sa performance est fonction de la qualité de ses algorithmes et des techniques d’apprentissage machine à l’œuvre. L’IA peut produire d’excellents résultats dans l’exécution d’une tâche prédéfinie, mais pour ce faire, elle a besoin de tonnes de données et de beaucoup d’entraînement. Sa technologie consiste simplement à apprendre à analyser de grandes quantités de données, à reconnaître des schémas, et à formuler des prédictions et prendre des décisions sur la base de ces données, en améliorant continuellement sa performance au fil de son utilisation.

L’apprentissage machine a grandement gagné en « compétence » dans la génération de contenus, allant de codes logiciels aux images, en passant par les articles, les vidéos et la musique. Il s’agit-là d’une nouvelle évolution de l’IA, l’IA générative, qui diffère de l’IA classique en ce qu’elle offre plus de capacités et d’applications. Si les systèmes d’IA classique sont principalement utilisés pour analyser des données et formuler des prédictions, l’IA générative est quant à elle un outil plus poussé qui permet de créer de nouvelles données similaires à celles qui ont servi à son entraînement.

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Petite rétrospective de l’intelligence artificielle

Les origines de l’IA telle que nous la connaissons aujourd’hui remontent peu ou prou au XIXe siècle avec l’invention par Charles Babbage du « moteur analytique », la toute première calculatrice automatique du monde. Le décrypteur de code britannique, Alan Turing, figure de génie de l’arsenal du renseignement allié pendant la Seconde Guerre mondiale, entre autres distinctions, peut être considéré comme le père des itérations de l’IA d’aujourd’hui. En 1950, il a proposé le Test de Turing, conçu pour évaluer la capacité d’une machine à faire preuve d’un comportement intelligent indiscernable du comportement humain.

La croissance exponentielle de la puissance de calcul et l’Internet ont donné naissance au concept, et à la réalité, de l’apprentissage machine, ou le développement d’algorithmes d’IA capables d’apprendre sans programmation, par le traitement d’ensembles de données considérables. Depuis ces dernières décennies, l’IA fait partie intégrante de la vie quotidienne et influence notre manière de travailler et d’interagir avec les technologies.

Comment fonctionne l’IA ?

En substance, l’IA analyse des données pour en extraire des schémas et formuler des prédictions. Pour ce faire, elle combine de grands ensembles de données au moyen d’algorithmes d’IA intelligents, ou définit des règles, pour permettre au logiciel d’apprendre de ces schémas tirés des données. Le système peut effectuer cette tâche à travers un réseau de neurones, lequel se compose de couches de nœuds interconnectés qui relaient l’information entre les différentes couches pour trouver des connexions et tirer du sens à partir des données.

Pour en comprendre pleinement le fonctionnement, il convient de décliner les concepts suivants :

  • Apprentissage : sous-domaine de l’IA, l’apprentissage machine permet aux machines d’apprendre à partir de données, d’identifier des schémas et de prendre des décisions sans programmation explicite à cette fin. Poussé à un niveau supérieur, ce sous-domaine devient l’apprentissage profond qui permet au logiciel d’IA de comprendre des schémas plus complexes en mobilisant des millions de points de données.
  • Raisonnement : la capacité de raisonner est essentielle à l’IA en ce qu’elle permet à la machine d’imiter le cerveau humain. L’IA peut tirer des déductions selon les commandes reçues, ou d’autres informations disponibles, pour former des hypothèses ou élaborer des stratégies en réponse à un problème donné.
  • Capacité à résoudre les problèmes : la capacité de l’IA à résoudre des problèmes repose sur la manipulation de données au moyen de techniques essais-erreurs. Elle suppose l’utilisation d’algorithmes pour explorer les divers chemins possibles pour trouver la solution la plus optimale à des problèmes complexes.
  • Traitement du langage : l’IA utilise le traitement du langage naturel (ou NLP pour natural language processing) pour analyser des données sur le langage humain et les rendre compréhensibles pour l’ordinateur. Qu’est-ce que le NLP ? Le NLP renvoie à la capacité des ordinateurs à comprendre le langage humain, à l’interpréter et à le générer, par l’analyse de corpus de textes, l’analyse des sentiments et la traduction machine.
  • Perception : l’IA balaie l’environnement à travers des capteurs, comme les sondes de température et les caméras. Connu sous le nom de vision artificielle, ce domaine de l’IA permet aux machines d’interpréter et de comprendre les données visuelles et sert à la reconnaissance d’images, la reconnaissance faciale ou la détection d’objets.

IA forte et IA faible

L’IA peut être qualifiée de forte ou de faible.

L’IA faible, également appelée IA étroite, désigne des systèmes conçus pour exécuter avec une grande efficacité des tâches spécifiques limitées à un domaine particulier. Elle ne présente pas d’intelligence générale. Les assistants virtuels Siri et Alexa en sont une bonne illustration.

L’IA forte, quant à elle, a pour but de permettre aux systèmes de traiter une grande variété de tâches avec un niveau de performance satisfaisant. Elle est également connue sous le nom d’IA générale. Cette IA est capable d’apprendre et d’appliquer ses connaissances acquises dans des domaines divers et variés. Ses aptitudes cognitives semblables à celles de l’homme et sa capacité à exécuter toute tâche intellectuelle que pourrait réaliser un être humain font de l’IA générale un concept qui reste théorique.

Quels sont les quatre types d’IA ?

Si les machines réactives et l’IA à mémoire limitée existent aujourd’hui, l’IA basée sur la théorie de l’esprit et l’IA consciente représentent des types d’IA qui restent à l’état de développement éventuel. Mais à quoi ressemblent ces types d’IA ?

  • Les machines réactives fonctionnent selon des règles prédéfinies et sont incapables d’apprendre à partir de données nouvelles. Elles excellent dans l’exécution de tâches définies, comme répondre à des clients en ligne au moyen de chatbots, mais elles manquent d’adaptabilité.
  • L’IA à mémoire limitée peut apprendre à partir de données historiques et prendre des décisions éclairées, avec une certaine capacité d’adaptation selon l’entraînement de la machine. Les véhicules autonomes et les applications de traitement du langage naturel sont de parfaits exemples de ce type d’IA.
  • L’IA basée sur la théorie de l’esprit est un domaine complexe qui fait l’objet de travaux de recherche. Elle se définit comme un agent artificiel capable de comprendre les croyances, les intentions et les émotions d’autres entités.
  • L’IA consciente est le scénario hypothétique d’un système d’IA de traitement de la conscience capable de comprendre sa propre existence. Ce type d’IA reste théorique.

Apprentissage machine et apprentissage profond

L’apprentissage machine s’appuie sur des algorithmes qui améliorent de façon systématique la performance au fil de l’expérience. Cet apprentissage se décompose en trois catégories :

  • L’apprentissage supervisé : les algorithmes sont entraînés à partir d’ensembles de données étiquetées où chaque exemple est associé à une entrée et à une sortie correspondante. Ils apprennent de ces données étiquetées pour formuler des prédictions sur des données nouvelles et inédites.
  • L’apprentissage non supervisé : sans données étiquetées ni sorties prédéfinies, l’algorithme apprend à découvrir des structures ou des regroupements cachés dans les données.
  • L’apprentissage par renforcement : entraîné à interagir dans un environnement donné et à apprendre par la méthode essais-erreurs, l’agent reçoit des retours sur ses actions sous la forme de récompenses ou de pénalités, ce qui lui permet d’apprendre et d’améliorer sa performance au fil de son utilisation.

L’apprentissage profond est un cas particulier de l’apprentissage machine et consiste à entraîner des réseaux de neurones artificiels composés de multiples couches, à l’instar de la structure et du fonctionnement du cerveau humain, dans lesquelles des nœuds interconnectés (neurones) transmettent des signaux.

Ces algorithmes de l’IA excellent dans la reconnaissance d’image et vocale, le traitement du langage naturel et bien d’autres domaines, grâce à leur capacité à extraire automatiquement des caractéristiques à partir de données brutes en passant par plusieurs couches d’abstraction. L’apprentissage profond peut traiter des ensembles de données à une grande échelle, à partir d’entrées à haute dimensionnalité, mais la complexité de ces entrées nécessite une grande puissance de calcul et un entraînement intensif des machines.

Exemples d’intelligence artificielle

Que peut faire l’IA ? La majorité d’entre nous connaît l’IA à travers les enceintes intelligentes et les assistants de smartphones comme Siri et Alexa, mais nos vies sont facilitées et gagnent en efficacité grâce aux nouvelles technologies d’IA de bien d’autres façons.

Voici quelques exemples d’applications de l’intelligence artificielle :

  • L’IA dans le secteur de la santé peut traiter et analyser de larges quantités de données médicales pour formuler des prédictions précises et recommander un traitement personnalisé pour de meilleurs résultats pour le patient.
  • Le monde des affaires et l’industrie de la fabrication profitent de l’automatisation dans tous les domaines, depuis la détection de la fraude à l’évaluation du risque en passant par l’analyse des tendances du marché et les robots intelligents intégrés aux lignes de production. Les systèmes d’IA peuvent également prédire les pannes de matériel avant qu’elles ne se produisent et détecter des anomalies dans les schémas de flux de réseaux, en identifiant des menaces de cybersécurité. Dans le secteur de la vente au détail, l’IA est utile dans la gestion des stocks, la personnalisation de l’expérience d’achat, les chatbots assistant les clients et l’analyse des préférences clients, et elle aide à la croissance du chiffre d’affaires grâce à des annonces publicitaires mieux ciblées.
  • L’IA dans le secteur de l’éducation comprend des systèmes de tutorat intelligents qui s’adaptent aux besoins de l’apprenant et lui fournissent des retours et des conseils personnalisés. Elle peut également générer automatiquement des notes, créer du contenu et proposer des simulations en réalité virtuelle.
  • L’IA dans le secteur des transports optimise les flux du trafic, prédit les besoins de maintenance et améliore la logistique des entreprises de fret, et dans le secteur de l’agriculture, elle peut optimiser le rendement des cultures et réduire le gaspillage des ressources. La technologie des drones permet de suivre l’état des sols, d’identifier des maladies de cultures et d’évaluer les besoins en irrigation, et les systèmes d’IA peuvent recommander le recours à des pesticides efficaces et des techniques de gestion des cultures.
  • Dans le secteur du divertissement, l’IA peut recommander des films, des musiques ou des livres en analysant les préférences de l’utilisateur. La réalité virtuelle ou augmentée crée des environnements de divertissement immersifs. L’IA employée dans les effets spéciaux numériques (CGI) réalistes améliore l’expérience visuelle des films et des jeux vidéos.

Gouvernance et réglementation de l’IA

Considérant l’intégration croissante de l’IA dans les diverses industries, on n’insistera jamais assez sur l’importance de garantir la qualité et la fiabilité des logiciels d’IA. Malgré les risques sous-jacents à cette technologie, la réglementation de l’IA reste insuffisante. Face à ce constat, les Normes internationales ont un rôle majeur à jouer.

Les normes, telles que celles élaborées par ISO/IEC JTC 1/SC 42 sur l’intelligence artificielle, sont déterminantes pour traiter les questions d’éthique et de développement et d’utilisation responsables des technologies de l’IA. En effet, elles aident à combler les lacunes réglementaires, en dotant les décideurs des outils leur permettant d’établir des données et des processus cohérents et vérifiables.

Strong AI vs weak AI

Artificial intelligence (AI) encompasses a diverse spectrum of capabilities, which can be broadly classified into two categories: weak AI and strong AI. Weak AI, often referred to as artificial narrow intelligence (ANI) or narrow AI, embodies systems meticulously crafted to excel at specific tasks within well-defined parameters. These systems operate within a confined scope of expertise and lack the capacity for general intelligence. Think of them as specialists trained to perform particular functions efficiently.

Despite its name, weak AI is anything but weak; it is the powerhouse behind many of the artificial intelligence applications we interact with every day. We see examples of narrow AI all around us. From Siri and Alexa’s lightning-fast responses to IBM Watson’s data-crunching prowess and the seamless navigation of self-driving cars, ANI fuels the remarkable innovations shaping our world.

Here are some other examples of narrow AI applications, characterized by their specialized algorithms designed for specific tasks:

  • Smart assistants: Often referred to as the best examples of weak AI, digital voice assistants use natural language processing for a range of specific tasks like setting alarms, answering questions and controlling smart home devices.
  • Chatbots: If you’ve ever talked on a chat with your favourite e-store, chances are you’re communicating with AI. Many customer service platforms us ANI algorithms to answer common enquiries, leaving humans free to perform higher-level tasks.
  • Recommendation engines: Ever wondered how Netflix always seems to know what movie you want to watch or how Amazon predicts your next purchase? These platforms use ANI to analyse your viewing or purchasing habits, alongside those of similar users, to deliver personalized suggestions.
  • Navigation apps: How do you get from A to B without getting lost? A navigation app, such as Google Maps, is a software application that uses ANI designed to provide real-time directions to users when navigating from one location to another.
  • Email spam filters: A computer uses artificial narrow intelligence to learn which messages are likely to be spam, and then redirects them from the inbox to the spam folder.
  • Autocorrect features: When your iPhone rectifies your typos as you write, you’re experiencing the power of weak AI at work in your everyday life. By leveraging algorithms and user data, these predictive text functions ensure smoother and more efficient text composition across devices.

Each of these applications demonstrates the strength of ANI to execute well-defined tasks by analysing large datasets and following specialized algorithms. So, next time you marvel at the capabilities of AI, remember that it’s weak AI that powers these remarkable innovations, shaping our world in ways that we once thought unimaginable.

In contrast, the concept of strong AI, also known as general AI, aspires to develop systems capable of tackling a wide array of tasks with a level of proficiency that satisfies human standards. Unlike their narrow AI counterparts, strong AI systems aim to possess a form of general intelligence, allowing them to adapt, learn and apply knowledge across various domains. Essentially, the goal is to create artificial entities endowed with cognitive abilities akin to those of humans, capable of engaging in intellectual endeavours spanning diverse fields.

While strong AI is purely speculative with no practical examples in use today, that doesn’t mean AI researchers aren’t busy exploring its potential developments. Notably, strong AI is being harnessed in the field of artificial general intelligence (AGI) research and the development of intelligent machines and social media algorithms.

Theoretically, AGI could perform any human job, from cleaning to coding. So, although there are currently no real-life applications of AGI, the concept is poised to have a transformative impact in several fields. These include:

  • Language: Writing essays, poems, and engaging in conversations.
  • Healthcare: Medical imaging, drug research and surgery.
  • Transportation: Fully automated cars, trains and planes.
  • Arts and entertainment: Creating music, visual art and films.
  • Domestic robots: Cooking, cleaning and childcare.
  • Manufacturing: Supply chain management, stocktaking and consumer services.
  • Engineering: Programming, building and architecture.
  • Security: Detecting fraud, preventing security breaches and improving public safety.

While researchers and developers continuously strive to push the boundaries of AI AGI capabilities, achieving true general intelligence comparable to human cognition poses immense challenges and remains an elusive goal on the horizon. That being said, with the significant advancements in AI technology and machine learning, it seems the question we should ask is not if but when.

What are the four types of AI?

Artificial intelligence (AI) encompasses a wide range of capabilities, each serving distinct functions and purposes. Understanding the four types of AI sheds some light on the evolving landscape of machine intelligence:

  • Reactive machines: These AI systems operate within predefined rules but lack the capacity to learn from new data or experiences. For instance, chatbots used to interact with online customers often rely on reactive machine intelligence to generate responses based on programmed algorithms. While they perform well within their designated functions, they cannot adapt or evolve beyond their initial programming.
  • Limited memory: Unlike reactive machines, AI systems with limited memory possess the ability to learn from historical data and past experiences. By processing information from previous interactions, these types of AI systems can make informed decisions and adapt to some extent based on their training. Examples include self-driving cars equipped with sensors and machine learning algorithms that enable them to navigate through dynamic environments safely. Natural language processing applications also use historical data to enhance language comprehension and interpretation over time.
  • Theory of mind: This type of AI is still a pipe dream, but it describes the idea of an AI system that can perceive and understand human emotions, then use that information to predict future actions and make decisions on its own. Developing AI with a theory of mind could revolutionize a wide range of fields, including human-computer interactions and social robotics, by enabling more empathetic and intuitive machine behaviour.
  • Self-aware AI: This refers to the hypothetical scenario of an AI system that has self-awareness, or a sense of self. Self-aware AI possesses human-like consciousness and understands its own existence in the world, as well as the emotional state of others. So far, these types of AI are only found in the fantastical world of science fiction, popularized by iconic movies such as Blade Runner.

These four types of AI showcase the rich diversity of intelligence seen in artificial systems. As AI continues to progress, exploring the capabilities and limitations of each type will contribute to our understanding of machine intelligence and its impact on society.

Machine learning vs deep learning

Central to these advancements are machine learning and deep learning, two subfields of AI that drive many of the innovations we see today. While related, each of these terms has its own distinct meaning.

  • Supervised learning: The algorithm is trained on a labelled dataset where each example has an input and a corresponding output, learning from this labelled data to make predictions on new, unseen data.
  • Unsupervised learning: Without any predefined labels or outputs, the algorithm learns to discover hidden structures or groupings within the data.
  • Reinforcement learning: Trained to interact with an environment and learn through trial and error, the agent receives feedback in the form of rewards or penalties as it performs actions allowing it to learn and improve performance over time.

Deep learning is a subset of machine learning, focused on training artificial neural networks with multiple layers – inspired by the structure and function of the human brain – consisting of interconnected nodes (neurons) that transmit signals.

By automatically extracting features from raw data through multiple layers of abstraction, these AI algorithms excel at image and speech recognition, natural language processing and many other fields. Deep learning can handle large-scale datasets with high-dimensional inputs, but requires a significant amount of computational power and extensive training due to their complexity.

Examples of AI technology

So what can AI do? Most people are familiar with it through smart speakers and smartphone assistants like Siri and Alexa, but new AI technology constantly makes our lives easier and more efficient in many other ways.

Here are some examples of AI technology and applications:

  • Healthcare AI can process and analyse vast amounts of patient data to provide accurate predictions and recommend personalized treatment for better outcomes.
  • Business and manufacturing benefits from automation in every field, from fraud detection, risk assessment and market trends analysis to AI-powered robots on production lines. AI systems can also predict equipment failures before they occur and detect anomalies in network traffic patterns, identifying cybersecurity threats. And in retail, AI offers inventory management, personalized shopping experiences, chatbots to assist customers and analysis of customer preferences, increasing sales through better targeted adverts.
  • Education AI includes intelligent tutoring systems which adapt to students’ needs, providing tailored feedback and guidance. AI also offers automated grading, content creation and virtual-reality simulations.
  • Transportation AI optimizes traffic flow, predicts maintenance needs, and improves logistics in shipping companies, while in agriculture it can optimize crop yield and reduce resource wastage. Drone technology monitors soil conditions, identifies crop diseases and assesses irrigation requirements, and AI systems can recommend efficient pesticide usage and crop management.
  • Entertainment: By analysing user preferences, AI can recommend movies, music or books. Virtual and augmented reality create immersive entertainment environments. Realistic CGI and “special effects” AI enhances the visual experience of movies and games.

The growth and impact of generative AI

These examples of artificial intelligence, culminating in the rise of large-scale language models like Chat GPT, mark just the beginning of a remarkable journey. This is the advent of generative AI – an exciting new frontier in artificial intelligence, focusing on the creation of new content rather than just analysing existing data. Unlike traditional AI systems that are primarily designed for classification or prediction tasks, generative models aim to develop novel outputs that mimic human creativity and imagination. This will enable machines to autonomously produce various types of content, including images, text, music and even entire virtual worlds.

However, generative AI is not yet fully polished. Generative models, while powerful, have several downsides, including the potential for creating convincing misinformation (or deep fakes), perpetuating biases and raising concerns about copyright and job displacement. They also pose security threats, challenges in quality control and require substantial computational resources, leading to high costs and environmental impacts.

The truth is, generative AI is still in its learning phase, and initial setbacks in certain software should not overshadow the extraordinary potential of AI technology. Efforts are underway to address the challenges associated with generative models through advancements in detection technology and improvements in training data and algorithms. They also include enhanced security measures, heightened education and awareness, and more efficient use of computational resources.

This multifaceted approach should ensure a more responsible and beneficial use of generative AI, supported by guidelines and regulations.

AI governance and regulations

With increasing integration across various industries, the importance of ensuring the quality and reliability of AI software cannot be overstated. Despite the risks involved, AI still suffers from a lack of regulation. This is where International Standards can help.

Standards, such as those developed by ISO/IEC JTC 1/SC 42 on artificial intelligence, play a pivotal role in addressing the responsible development and use of AI technologies. They help to bridge the gaps in regulation, giving decision makers and policymakers the tools to establish consistent and auditable data and processes.

These standards can bring long-term value to a business, particularly in areas such as environmental reporting. Standards build credibility with stakeholders, ensuring the benefits of artificial intelligence outweigh the associated risks through aligning with existing regulations and governance tools.

History of artificial intelligence: who invented AI?

AI has progressed in leaps and bounds, transforming many aspects of our world. But to truly appreciate its current capabilities, it’s important to understand its origins and evolution. So who created AI? To find out, let’s take a journey through the fascinating history of artificial intelligence.

Today’s AI loosely stems from the 19th-century invention of Charles Babbage’s “difference engine” – the world’s first successful automatic calculator. British code-breaker Alan Turing, who was a key figure in the Allies’ intelligence arsenal during WWII, amongst other feats, can also be seen as a father figure of today’s iterations of AI. In 1950, he proposed the Turing Test, designed to assess a machine’s ability to exhibit intelligent behaviour indistinguishable from that of a human.

From that point onward, advancements in AI technology began to accelerate exponentially, spearheaded by such influential figures as John McCarthy, Marvin Minsky, Herbert Simon, Geoffrey Hinton, Yoshua Bengio, Yann LeCun, and many other. But it wasn’t all smooth sailing. While AI flourished in the early years, with computers’ capability to store more information, it soon hit a roadblock: computers simply couldn’t store enough information or process it fast enough. It wasn’t until the 1980s that AI experienced a renaissance, sparked by an expansion of the algorithm toolkit and an increase in funding.

To cut a long story short, here are some key events and milestones in the history of artificial intelligence:

  • 1950: Alan Turing publishes the paper “Computing Machinery and Intelligence”, in which he proposes the Turing Test as a way of assessing whether or not a computer counts as intelligent.
  • 1956: A small group of scientists gather for the Dartmouth Summer Research Project on Artificial Intelligence, which is regarded as the birth of this field of research.
  • 1966-1974: This is conventionally known as the “First AI Winter”, a period marked by reduced funding and progress in AI research due to failure to live up to early hype and expectations.
  • 1997: Deep Blue, an IBM chess computer, defeats world champion Garry Kasparov in a highly publicized chess match, demonstrating the fabulous potential of AI systems. In the same year, speech recognition software, developed by Dragon Systems, was implemented on Windows.
  • 2011: In a televised Jeopardy! contest, IBM’s Watson Deep QA computer defeats two of the quiz shows’ all-time champions, showcasing the ability of AI systems to understand natural language.
  • 2012: The “deep learning” approach, inspired by the human brain, revolutionizes many AI applications, ushering in the current AI boom.
  • 2016: Developed by a Google subsidiary, the computer program AlphaGo captures the world’s attention when it defeats legendary Go player Lee Sedol. The ancient board game “Go” is one of the most complex ever created.
  • 2017 to date: Rapid advancements in computer vision, natural language processing, robotics and autonomous systems are driven by progress in deep learning and increased computational power.
  • 2023: The rise of large language models, such as GPT-3 and its successors, demonstrates the potential of AI systems to generate human-like text, answer questions and assist with a wide range of tasks.
  • 2024: New breakthroughs in multimodal AI allow systems to process and integrate various types of data (text, images, audio and video) for more comprehensive and intelligent solutions. AI-powered digital assistants are now capable of engaging in natural, contextual conversations as well as assisting with a wide variety of tasks.

The exponential growth of computing power and the Internet has brought with it the concept – and the reality – of machine learning, the development of AI algorithms that can learn without being programmed, by processing large datasets. This is known as “deep learning” which empowers computers to learn through experience. Over the past decade, AI has become integral to everyday life, influencing how we work, communicate and interact with technology.

Ces normes peuvent apporter de la valeur ajoutée aux entreprises, notamment pour l’établissement des rapports environnementaux. Elles renforcent la crédibilité auprès des parties prenantes en garantissant que les avantages de l’intelligence artificielle restent supérieurs aux risques associés, en s’alignant sur la réglementation existante et les outils de gouvernance en place.

Dans quelles mesures l’IA change-t-elle notre monde ?

À mesure qu’elle gagne en sophistication, nous pouvons nous attendre à ce que l’intelligence artificielle transforme la manière dont nous travaillons et vivons. Outre les nombreuses applications évoquées ci-dessus, l’IA jouera un rôle crucial dans la réponse face aux enjeux mondiaux et la mise au point des solutions requises.

Cependant, la généralisation de l’IA posera des questions d’ordre éthique. À mesure que l’IA gagne en puissance et en adhésion, nous devons nous assurer que son développement et son utilisation sont responsables, en nous attachant à traiter les questions de biais, de respect de la vie privée et de transparence. Pour y parvenir, il est crucial de rester informé et de se montrer proactif pour orienter son développement et bâtir un avenir à la fois profitable et éthique pour tous.